Larmes c 1                         ...Du Miroir d'Emeraude..................
                                                                         
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.......aux Larmes du Vent..       

AU DIABLE LA TIÉDEUR..

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EN ÉCRITURE ✍ 

   20240202 145456 " PETIT TRAITÉ DE L'ESSENTIEL.."
Encore un livre magnifique, mais celui-ci ne provient pas de rayons désabusés d'EMMAÜS ou de quelque trocante..Il a été déposé au fond d'une chapelle, à la grâce d'une âme en quête d'absolu...et je veux en remercier cette  autre âme généreuse qui s'en est enrichie puis dessaisie!
  L'auteur n'est pas un inconnu, j' ai déjà donné des liens de ses homélies..Je n'ai donc pas hésité une seconde à cueillir ce beau fruit!


   En deuxième partie de ce livre, c'est ce "PETIT TRAITÉ DE L'ESSENTIEL" qui m'a d'abord touchée et en particulier ce chapitre III
 *** LOCUS AGRESTIS- La verte campagne OH! COMBIEN D'ACTUALITÉ !

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" Ce qui manque aujourd'hui à l'âme de la vie, c'est le vert des campagnes, traversé de chemins sans grandes voix humaines, planté de vaches aux colliers tintants, sous l'œil droit d'un jeune chien connaissant son travail, haletant de bonheur, surveillant le troupeau entre deux galipettes. Forme d'impressionnisme qui porte bien son nom   parce que le goût de l'homme ne varie pas et que la terre en son intelligence lui convient parfaitement..../....
 Le rythme imposé par la nature lente oblige le regard à se poser plus loin, plus loin que soi, renvoyant à plus tard les fourbes ambitions.
Mais qui s'y rend? Certes, il faut des vaches, des veaux, des poules, et des cochons, mais qu'on se le dise, Perrette en a besoin non pour vivre mais pour rêver.

  Dieu lui-même, en sage Sauveteur, à l'orée de la Révélation, a conduit l'âme non pas en elle, mais " aux verts pâturages pour la faire se reposer".
C'est là qu'Il l'a plantée, c'est là qu'Il espérait la séduire sur fond de beauté verte et ombragée.

Et puis, avouons-le, tant que l'humain habita la terre, la vraie, la bonne, l'argileuse où poussent la carotte et l'herbe des lapins, Dieu fut chez Lui dans l'esprit du paysan obsédé par l'espoir que le Ciel clément, de ses orages ou de sa lumière, achèverait son travail et le rendrait fécond.
Quant au Fils premier-né, depuis la Chute, Il attendait le jour de fouler le sol créé et d'arpenter de ses yeux clairs les champs, les bois, les astres et les moineaux.
Au grenier de sa mémoire, à peine fut-Il né qu'Il engrangea senteurs, images, et autres sensations, matières à paraboles, manne bénie, cueillie à l'Arbre de la vie.
La nature c'était son goût! Voyez où la Vérité se loge: la mangeoire, en lit de foin, Il l'a voulue. Des bergers, pauvres amis pauvres, accompagnés de leurs moutons à la langue râpeuse chatouillant ses petits pieds, Il s'est réjoui, premier plaisir avant celui des Rois.
À Nazareth, et la chose est sûre, bien avant de prêcher, Il a SENTI les arbres, choisissant la saison pour leur fendre le tronc, remerciant le Père à chaque coup de hache d'offrir au bois la grâce de servir;*: charpentes, fenêtres, arche d'alliance, demain croix d'effroi.
  Plus tard, sur les plateaux d'herbes courtes, les rendez-vous les plus éternels, en béatitudes, subjuguaient les esprits, cependant qu'au milieu des moissons, épis en main, le Maître marquait à la barbe des pharisiens sa souveraineté sur les bienfaits de la terre.
Lui, devenu Semeur et Vigne, nous, figuier stérile ou brebis perdue, le tout se sonfondant, ô sainte nature, en vue de la plus haute compréhension de l'intention divine jusqu'à la nuit du JARDIN des oliviers,passée en prière et à la belle étoile, à genoux sur des aiguilles de pin, pour glorifier encore la beauté du sol.
 De quelque côté que l'on se tourne, la campagne est là pour alerter l'être humain sur son propre destin, ordonner son équilibre, premier fruit, axe sacré, fondement sans lequel tout est compromis.
Hors nature, l'hmme est perdu; par elle, tel l'enfant prodigue mangeant caroubes et glands, le bercail est retrouvé, et la joie du Père exaucée.

Villes, enfers de ciment, b^tisseuses de cages, ennemies de l'espace, pollueuses de corps, tueuses d'esthétiques, à vous l'avenir, pour notre bonheur?

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Autres chapitres de cette partie, toutes aussi précieuses et sublimes...
     * MORS- La mort
       ** SILENTIUM- Le silence
         *** LOCUS AGRESTIS- La verte campagne        
           ****TEMPUS- Le temps
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J'ai éprouvé un infini bonheur  à recopier ces "images' sublimes..
20240202 145411On éprouve aussitôt  le besoin de reprendre les ÉVANGILES
pour retrouver ces vallées et ces monts...
Réentendre les BEATITUDES,

nous fondre dans ces foules qui se pressaient sur les pentes des collines
ou qui Le poursuivaient à travers champs,
n'hésitant pas  à sauter dans une barque pour arriver à temps, de l'autre côté du lac..
** Surtout "RELIRE" la VIE DE JESUS à cette lumière dévoilée par cet auteur- prêtre oh combien juste et profond!
Combien ces lignes sublimes se conjuguent-elles avec les derniers évènements...

Ce livre est paru en 2012...Sûrement réédité!

Date de dernière mise à jour : 05/02/2024