DU FIGUIER..& DES VENTS...

                  DU FIGUIER ET...DES VENTS!

  Aujourd'hui, mon figuier se dépouille à vue d'œil soumis à la coupe des vents- CERS ou MARIN ! Nous sommes dans le Midi!
Il a bien résisté, se défend encore de rendre les armes..
  Un peu comme moi!...Mais au final, nous savons bien que tôt ou tard le temps sera "accompli"!

 En ce 1er décembre, les lectures pouvaient nous pousser à une certaine crispation. Voire à un rejet ou même à une certaine révolte"! 
Pensez!...Penser à nos fins dernières !!!
Je suis toujours étonnée d'entendre ici ou là, au gré des conversations ou des reportages cette boutade:
                                                                                                             * " NON! JE N'Y PENSE PAS.."
Ou encore..
   " Je PRIE TEL OU TELLE QUI NOUS A QUITTÉS.... MAIS NON!  JE NE CROIS PAS À UNE VIE...AUTRE...ÉTERNELLE ????
Cependant, le COVID avec ses diverses périodes de CONFINEMENTS est passé par là. Nombreuses sont les cicatrices et bien présents encore les désarrois pour certains qui n'ont pu ASSISTER leurs proches et les accompagner en cette ULTIME ÉTAPE.
 Convenons que les temps actuels ne sont guère propices à éluder ce sujet!

  "Pour aller plus loin dans la méditation":

Radio Espérance (radio-esperance.fr) Les fins dernières PPPLET - Lien complet page précédente!
2023_11_26_Christ-Roi-A.pdf (fraternites-jerusalem.org)  FMJ  Le CHRIST-ROI. Méditation sur le jugement dernier à partir d'un vitrail...

VIENS BIENTÔT

Viens bientôt,  Sauveur du monde,
Lève-Toi, clarté d’en-haut,
Vrai soleil du jour nouveau,
Viens percer la nuit profonde.

Ta naissance dans l’histoire
Transfigure nos tourments
En douleurs d’enfantement
Où, déjà, surgit ta gloire.

Vois le mal et la souffrance
Et tant d’hommes chancelants
Dans l’immense enchaînement
Du mépris et des violences.

                 CFC ( Fr.Pierre-Yves)

 Certains ont peut-être chanté cette HYMNE de Didier RIMAUD...
      ../....
SEIGNEUR, venez, le pain nous manque et nos âmes ont faim../...

SEIGNEUR, venez souffrir en nous les trourments de la mort.
SEIGNEUR, venez porter le poids qui courbe nos corps..../...

SEIGNEUR, venez, le froid nous mord et la nuit est sans fin.
SEIGNEUR, venez,nos yeux espèrent votre matin.

https://youtu.be/Tfoo_FUPgz0?si=kjCI8aoOULisNiQw

*

Chants pour l’Avent et Noël - Diocèse d'Albi (catholique.fr)      

à suivre  -méditations de Marie NOËL

    COULEUR SÉPIA...

 

  IL FUT UN TEMPS.....MARIE NOËL!

  ( J'ai abondamment présenté M. NOËL dans l'article précédent:
QUAND VIENDRA LA FIN DES TEMPS ( Marie NOËL) (lemiroirdemeraude.com)

Quelques méditations qui me correspondent si bien.. Pour les apprécier, sans doute faut-il être de ce « grand âge » que je découvre, jour après jour !

NOVEMBRE – PASSAGE DU TEMPS..
Note de Colette NYS-MAZURE qui a choisi certains de ses textes pour le recueil  LE CHANT DES JOURS. Une année de poésie.
Il est logique- dans le contexte de cette méditation- que je prenne comme point de départ la TOUSSAINT-

1^er novembre : Douloureuse mélancolie
La sensation aiguë de la fuite du temps fut pendant plusieurs mois étranges la note fondamentale de ma mélancolie

2 novembre -Expérience des ténèbres

« Une inquiétude métaphysique, tout le monde, plus ou moins rarement, plus ou moins consciemment, l’a éprouvée.
L’instant s’envole, le présent nous échappe, la figure de ce monde passe, chacun s’en est attristé au cours de quelque méditation grave, mais le percevoir continuellement de tous ses sens, à la fine pointe de ses nerfs aiguisés par la maladie, entendre fuir le temps, voir s’évanouir l’apparence, perdre terre dans un vertige, ne plus trouver nulle part rien de solide pour y assurer, y reposer un moment la perpétuelle oscillation d’une intranquillisable épouvante…tel fut ce mal de l’Automne.
Et cette noire expérience des ténèbres…

3 novembre- L’apparente inconstance.
Les choses qui sont n’étaient plus. Je les sentais changer, se défaire, se détruire d’un moment à l’autre..
Ces apparences que le commun des hommes tient pour réelles, dès que je les regardais, étaient déjà disparues.
L’amitié, la compassion que certains me témoignaient, je les voyais se dissiper comme un jeu de nuages fugitifs du cœur.
Je souffrais de leur inconstance, de l’oubli de mes amis, quand leur sympathie parlait encore…

4 novembre – Crier sa détresse
J’ai crié tout haut d’une telle détresse qui m‘arrachait la réalité de tout au monde et la sécurité des affections humaines…

5 novembre – Découvrir la poésie du grand âge.

L’extrême vieillesse, me semble-t-il, est un âge de poésie autant et de même que la prime enfance.

Ce sont deux crépuscules où la lumière nette du jour n’a pas dissipé encore, ou n’écartera jamais plus, les obscurités éternelles qui bornent, avant et après, nos claires années.

Quelques titres de cet écoulement de novembre:

                                     à suivre..