ILS N'ONT PAS TOUT BU..
ILS N'ONT PAS TOUT BU...!
Ce matin, je renverse mon rituel qui commence toujours par les oraisons de Ste BRIGITTE ( afin de remplir mes corbeilles de prières à déposer à l'Offertoire de la Messe du jour) ...
Tant je trouve percutante LA MEDITATION DES CARMES sur LES NOCES DE CANA... IL Y EN A POUR CHACUN!!
Peut-être sommes-nous trop habitués à ces NOCES...et même aux autres miracles. C'est une joie de découvrir soudain une source jaillissante de nouvelles méditations pour illuminer les profondeurs de nos coeurs enténébrés!
" FAITES TOUT CE QU'IL VOUS DIRA " fut le thème d'année du SANCTUAIRE DE LOURDES...
Samedi 7 Janvier (aleteia.org)
Noces de Cana
Évangile de Jésus Christ selon saint Jean, (Jn 2, 1-11)
En ce temps-là,
il y eut un mariage à Cana de Galilée.
La mère de Jésus était là.
Jésus aussi avait été invité au mariage
avec ses disciples.
Jn 2, 1-11
Or, on manqua de vin ; la mère de Jésus lui dit : « Ils n’ont pas de vin. »
Jésus lui répond : « Femme, que me veux-tu ? Mon heure n’est pas encore venue. »
Sa mère dit à ceux qui servaient : « Tout ce qu’il vous dira, faites-le. »
Or, il y avait là six jarres de pierre pour les purifications rituelles des Juifs ; chacune contenait deux à trois mesures, (c’est-à-dire environ cent litres).
Jésus dit à ceux qui servaient : « Remplissez d’eau les jarres. »
Et ils les remplirent jusqu’au bord.
Il leur dit : « Maintenant, puisez, et portez-en au maître du repas. »
Ils lui en portèrent. Et celui-ci goûta l’eau changée en vin.
Il ne savait pas d’où venait ce vin, mais ceux qui servaient le savaient bien, eux qui avaient puisé l’eau.
Alors le maître du repas appelle le marié et lui dit :
« Tout le monde sert le bon vin en premier et, lorsque les gens ont bien bu, on apporte le moins bon. Mais toi, tu as gardé le bon vin jusqu’à maintenant. »
Tel fut le commencement des signes que Jésus accomplit. C’était à Cana de Galilée. Il manifesta sa gloire, et ses disciples crurent en lui.
Méditer avec les carmes …D’ailleurs, pour reprendre les propres termes d’un père de l’Église : " Ils n’ont pas tout bu ; nous en buvons encore ! " et bien que serviteurs, nous sommes des invités de la noce du Fils de Dieu. On assiste alors à un curieux manège : ceux qui parlent ne savent rien, et ceux qui savent tout se taisent. |
Le vin de Cana Ce miracle de Cana est dans toutes nos mémoires, et nous sommes habitués à admirer comment le Fils de Dieu, à la prière de Marie sa mère, a anticipé le moment où il devait commencer à révéler sa gloire. Ils ont eu au début affaire à la seule mère de Jésus, qui leur a dit seulement : Voilà ces hommes en plein désarroi. Ils avaient vidé les cuves après les ablutions rituelles des convives, et Jésus leur demande de les remplir de nouveau d’eau propre. Une vingtaine de seaux par cuve, et il y en avait six ! Tout ce travail pour rien, pensent-ils. A quoi bon toute cette eau puisque les convives maintenant sont attablés ? Il faut vraiment que Marie se soit montrée convaincante : elle était si impressionnante dans sa certitude ! Pour elle ils vont obéir, et sans rechigner, puisqu’ils remplissent les cuves jusqu’au bord. Et Jésus de leur dire : " Puisez maintenant et portez-en à l’ordonnateur du festin. » On assiste alors à un curieux manège : ceux qui parlent ne savent rien, et ceux qui savent tout se taisent. Entre les cuves et le verre du marié, l’eau s’est changée en vin. L’Évangéliste ne nous dit pas comment le miracle a été salué ni comment le rôle de Marie a été reconnu. Très sobrement il mentionne que ce fut le premier des signes opérés par Jésus, et que les disciples commencèrent à voir sa gloire, c’est-à-dire l’union indicible du Père et du Fils. Si simple et si dépouillé, notre récit se montre plein d’enseignements pour nous, humbles tâcherons de l’Évangile. D’abors nous sommes certains de rester dans la volonté de Dieu quand nous suivons à la lettre les directives de notre Mère. « Faites tout ce qu’il vous dira ! » Toute sa spiritualité est là dans ce simple conseil qu’elle donne à ceux et celles qui veulent bien lui faire confiance. « Qu’il me soit fait selon ta parole » : c’est bien la même pente du cœur vers la volonté de Dieu, et c’est là, à cette liberté de cœur, qu’elle veut nous conduire. Ensuite, par notre obéissance, nous devenons des ouvriers et ouvrières du miracle. Jésus, qui pourrait assurer seul la joie de toute une noce, veut donner à ces hommes très humbles la joie d’avoir puisé de l’eau. C’est Jésus qui fait tout, et c’est Jésus qui nous donne de tout faire, dès lors que nous ne nous laissons pas rebuter par les dehors apparemment inutiles de l’obéissance. D’ailleurs, pour reprendre les propres termes d’un père de l’Église : " Ils n’ont pas tout bu ; nous en buvons encore ! " et bien que serviteurs, nous sommes des invités de la noce du Fils de Dieu. La seule chose importante est que Jésus, dès qu’il aura parlé, nous trouve prêts à remplir à ras bords toutes les cuves de notre passé, pour qu’il y verse le vin nouveau que lui seul peut apporter. Enfin, selon les paroles de la petite Thérèse, qui ont dans son esprit valeur d’explication : quand la Vierge Marie semble ne pas répondre à notre détresse, c’est qu’elle ne veut pas. Point final.
Je n'ai pas réussi à retrouver sur le site du SANCTUAIRE NOTRE-DAME DE LOURDES, des vidéos sur ce thème d'année qui fut "FAITES TOUT CE QU'IL VOUS DIRA.." Grande catéchèse, Marie-Olivier Guillou, en direct de Lourdes, le 06/10/21 - YouTube
à suivre.Prochain article L'EPIPHANIE.. |
Frère Jean, o.c.d. |
Date de dernière mise à jour : 09/01/2023